Semelles orthopédiques & pratique du triathlon : un outil plébiscité par les triathlètes, en pleine mutation technologique !

Que vous soyez triathlète depuis quelques mois ou plusieurs années, l’effort fourni à l’entrainement ou en course peut révéler certaines fragilités du corps, voire provoquer des blessures. Il est intéressant d’étudier de plus près un outil plébiscité par une majorité de triathlètes, avec d’ailleurs des motivations diverses : les semelles orthopédiques (orthèses plantaires).

Ces semelles glissées dans vos chaussures de running ou de vélo vont influencer votre comportement pendant chaque pratique, vous les portez soit car on vous a diagnostiqué une pathologie (qui n’a jamais entendu parler du TFL/syndrome de l’essuie-glace ?!), soit pour reprendre après une blessure ou encore pour optimiser votre comportement afin de tendre vers de meilleures performances sportives.

En triathlon, il faut se connaitre et savoir écouter son corps, c’est la meilleure façon de pouvoir agir sur tous les paramètres influents sur la performance. Quelle que soit votre motivation pour porter des semelles orthopédiques pour le triathlon, il sera nécessaire de passer par le cabinet d’un podologue. Sa mission est simple : évaluer par un bilan clinique (votre état mécanique !) et les éventuelles corrections ou optimisations à apporter, puis concevoir la paire de semelles orthopédiques adaptées et personnalisées.

Témoignage d’Alain Ausseil, podologue : « je vois des triathlètes au cabinet, certains qui tirent trop sur la corde et se blessent, d’autres en quête des dernières secondes à grappiller. L’examen postural met quasiment systématiquement en lumière des déséquilibres, qui lorsqu’on pratique le triathlon à haute dose, finissent immanquablement par révéler des pathologies ou des dysfonctionnements mécaniques ou neuro musculaires. Depuis 5 ans, notre métier évolue avec l’émergence d’outils numériques apportant plus de précision et un meilleur traitement pour le triathlète au final, c’est tant mieux ! ».

Mais laissons la parole à une triathlète utilisatrice :
Témoignage de Nathalie Daumas, Triathlète ayant participé aux Championnats du Monde/Europe (1996 à 2004): « Un décalage du bassin m’oblige à porter des semelles en course à pied. Pendant de nombreuses années, j’ai utilisé des semelles posturales puis thermoformées. Le passage aux semelles orthopédiques en 3D m’a procuré des sensations positives. Au premier abord, la semelle impressionne au niveau de sa rigidité. J’appréhendais l’impact au sol, notamment au niveau du talon. Il n’en est rien ! Dès les premières foulées, les semelles en 3D apportent un réel confort aussi bien en statique qu’en dynamique. Elles s’ajustent parfaitement à tous les modèles running grâce à un faible volume et peuvent également s’adapter facilement à l’intérieur des chaussures vélo pour améliorer la rigidité de l’appui. ».

Comme dans d’autres secteurs, le marché des semelles orthopédiques est aussi impacté par les nouvelles technologies : focus sur l’impression 3D de semelles orthopédiques.
Traditionnellement, les semelles orthopédiques sont faites à la main de complexages de mousses, on parle le plus souvent de « semelles thermoformées ». L’impression 3D propose un produit d’une nouvelle génération, technologique et précis, faisant intervenir un scanner 3D pour capturer l’empreinte de votre pied puis une imprimante 3D industrielle pour concevoir votre semelle personnalisée. ».
La Société ScientiFeet est pionnière et incontournable en France sur l’impression 3D de semelles orthopédiques. Associée au leader français de l’impression 3D(Prodways) et à un laboratoire de biomécanique (LBA IFSTTAR), ScientiFeet a développé une nouvelle génération de semelles. Le fruit de sa R&D est « une semelle plus légère (2 à 3 fois plus légère qu’une semelle thermoformée), plus fine (de 1,5 à 2,5mm d’épaisseur) et avec un matériau au comportement élastique et dynamique répondant aux exigences d’amorti ou de propulsion.